- description
- Découverte sur le site de Bonny avec six autres navires de traite par la marine anglaise, La Petite Betzy est prise sous le feu de la frégate Iphigénie et de la corvette Myrmidon, le 15 avril 1822. Les 230 personnes captives sont libérées et le navire est restitué au gouvernement français. Confisqué par l'État, il est mis en vente avec sa cargaison, à Cherbourg, le 1er juin 1823. Le détail de la vente montre les produits de traite traditionnels. Pour des raisons de conservation, le document actuellement présenté dans le musée est un fac-similé de l'oeuvre.
- cartel
- AVIS CONCERNANT LA VENTE DU NAVIRE LA PETITE BETZY ET DE SA CARGAISON
Après 1820, les Anglais deviennent les garants, sur les mers, de l’abolition de la traite : les navires français qu’ils surprennent en train de mener leurs activités illicites, sont saisis, les captifs sont libérés et les bateaux mis en vente, pour le compte de l’État français, avec leur cargaison. Cette mésaventure n’épargne pas les navires nantais. La Petite Betzy, de l’armement Jolin Dubois, battant pavillon Portugais pour se camoufler, est prise sous le feu anglais de la frégate Iphigénie et de la corvette Myrmidon, le 15 avril 1822. Le capitaine s’avoue vaincu. Les 230 esclaves de sa cargaison sont libérés et le navire est restitué au gouvernement français.
Cherbourg, 1er juin 1823
- mots-clés
- Traite des êtres humains / Abolition de l'esclavage / Traite illégale / Navire de traite / Bateau - documentation
- Mots-clés (personne)
- Petite Betzy (La)