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dénomination
Coffret

Identification

dénomination
Coffret
n° inventaire
2017.30.1
Domaine
hygiène - médecine - santé, marine, mémoire de l'esclavage
Auteur(s)
Datation
1ère moitié du 19e siècle -
Vers 1840
dimensions
Hauteur : 15 cm (fermé)
Largeur : 59 cm (fermé)
Profondeur : 34 cm (fermé)
matériaux et techniques
noyer, Bois, laiton, métal, cuir, ivoire

Contexte

description
Coffret de chirurgien de marine. A partir de la grande ordonnance de la marine d’août 1681 rédigée sous Louis XIV, dite aussi Ordonnance de Colbert, la présence d’un ou plusieurs chirurgiens de marine sur les navires devient obligatoire. La fourniture, la composition, l’entretien et le suivi du matériel des chirurgiens (coffres de médicaments, onguents et autres drogues d’une part et coffres d’instruments de chirurgie d’autre part) sont par la suite peu à peu réglementés. Ce coffre de chirurgien embarqué caractéristique du milieu du 19e siècle est l’écrin d’un ensemble d’environ 80 instruments de chirurgie, rangés sur deux plateaux couverts de veau retourné. L’essentiel de la chirurgie du 19e siècle est représenté dans le coffre. Les instruments, signés pour certains du nom d’un fabricant brestois, sont destinés aux chirurgies suivantes : - Trépanation (gros trépan avec vilebrequin, couronnes de trépans, rugines) - amputation (grands couteaux d’amputation, scie à amputation, scie à chainette pour l’amputation des doigts et grands garrots), - chirurgie dentaire, - chirurgie ophtalmologique (petite trousse avec instruments en ivoire) - trachéotomie, - chirurgie urinaire, - et divers outils comme : un gros cauter, bistouris et ciseaux divers…. Un cartouche en laiton disposé sur le couvercle du coffre indique qu’il a appartenu à un certain « Dr Fabre chirurgien de marine ».
cartel
COFFRET DE CHIRURGIEN DE MARINE
Au moment de l’achat, chaque captif est soumis aux examens du chirurgien-navigant. C’est à l’issue de cette « visite » que le vendeur est payé. Ces examens constituent une des étapes les plus violentes de la déshumanisation des personnes achetées. Le chirurgien-navigant est également chargé du marquage des captifs avant qu’ils montent à bord. À cette étape, c’est généralement le monogramme du navire qui est inscrit sur leur peau, afin d’éviter toute confusion lorsqu’ils seront débarqués dans les magasins de vente ou les entrepôts de transit des colonies.
Vers 1840
mots-clés
Vie à bord / Médecine et santé

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© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes