Des collections en partage

En savoir +

Découvrez les collections exceptionnelles sur la traite atlantique et l’esclavage

detail.section.header

titre
La Solitude, habitation sucrière de Jérôme Maré, quartier des Arcahaÿes à Saint-Domingue
dénomination
Plan

Identification

titre
La Solitude, habitation sucrière de Jérôme Maré, quartier des Arcahaÿes à Saint-Domingue
dénomination
Plan
n° inventaire
2010.26.2
Domaine
cartes - plans, mémoire de l'esclavage
Auteur(s)
Datation
2e moitié du 18e siècle -
1771
dimensions
Hauteur : 129.6 cm (oeuvre)
Largeur : 96.5 cm (oeuvre)
Hauteur : 133.4 cm (doublage)
Largeur : 99.9 cm (doublage)
Hauteur : 124.6 cm (oeuvre, liseret noir de l'aquarelle)
Largeur : 94.4 cm (oeuvre, liseret noir de l'aquarelle)
Hauteur : 149.1 cm (cadre expo Bogota)
Largeur : 118.8 cm (cadre expo Bogota)
Profondeur : 1.5 cm (cadre expo Bogota)
matériaux et techniques
papier vergé (crayon, encre, Aquarelle)

Contexte

description
Dressé en 1771, dans le cadre de la succession de Jérôme Maré, capitaine de milice de l’Arcahaye décédé un an plus tôt, ce plan donne le détail des installations de l’habitation sucrière la Solitude, à Saint-Domingue. On y distingue les champs de canne, la demeure du maître, les logements des personnes mises en esclavage, les jardins vivriers et, au centre, les bâtiments industriels, indispensables à la production du sucre de canne. Au moment du décès de Jérôme Maré, les liens entre sa famille et Nantes sont encore jeunes, reposant sur le mariage de son neveu, Louis, avec la fille du juge et consul des marchands de Nantes Louis Grou, en 1755. La famille Grou s’illustre alors dans l’armement négrier en direction de Saint-Domingue.
cartel
LA SOLITUDE, HABITATION SUCRIÈRE DE JÉRÔME MARÉ DANS L’ARCAHAYE
La famille Maré, originaire de Nantes, possède des habitations dans les quartiers des Vases et au Boucassin, au nord de Port-au-Prince. Elle entretient des liens étroits avec Nantes, une union ayant établi avec la famille Grou, l’une des principales familles négociantes et négrières de la ville, un lien de parenté et d’intérêts au milieu du siècle. Dressé en 1771 dans le cadre de la succession de Jérôme Maré (1729-1759), capitaine de milice de l’Arcahaye, un plan légendé donne le détail des installations de l’habitation sucrière La Solitude, dont il était le propriétaire. On y distingue les champs de canne, la demeure du maître, le logement des esclaves, les jardins vivriers qui leur sont réservés, et au centre, les bâtiments industriels indispensables à la production du sucre. La plantation coloniale est un univers parfaitement organisé, fermé sur lui-même.
Dessin aquarellé
1771
mots-clés
Traite des êtres humains / Plantation de canne à sucre / Vie dans les colonies
lieu(x) représenté(s)
Antilles / Amériques / Saint-Domingue

En savoir plus

copyright notice
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes