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titre
Arrest du Conseil d'Etat du Roi, et lettres patentes sur icelui, registrées en la Chambre des Comptes. Qui ordonnent que les Directeurs de la Compagnie des Indes seront payés par la Garde du Trésor royal, de la gratification de treize livres par tête de Nègres qui ont été & seront portés par les arm
dénomination
Arrêt
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titre
Arrest du Conseil d'Etat du Roi, et lettres patentes sur icelui, registrées en la Chambre des Comptes. Qui ordonnent que les Directeurs de la Compagnie des Indes seront payés par la Garde du Trésor royal, de la gratification de treize livres par tête de Nègres qui ont été & seront portés par les arm
dénomination
Arrêt
n° inventaire
931.15.2
Domaine
archive, commerce - économie - finances, mémoire de l'esclavage
ARRÊT DU CONSEIL D’ÉTAT DU ROI C’est sur la Compagnie de Guinée que vont reposer les espoirs de la monarchie de prendre pied le long des côtes africaines. Du 17e au début du 19e siècle, l’État n’aura de cesse de soutenir le commerce de captifs africains, indispensable au développement colonial, à travers les compagnies à monopole et en favorisant les initiatives individuelles. Les arrêts du Conseil d’État du roi et les nombreuses lettres patentes, qui précisent les gratifications versées aux directeurs de la Compagnie des Indes par « tête de Nègres qui ont été et seront portés par les armateurs, des côtes d’Afrique dans les îles et colonies françaises de l’Amérique », prouvent le soutien indéfectible de la monarchie au système esclavagiste. 1776