Découvrez les collections exceptionnelles sur la traite atlantique et l’esclavage
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dénomination
perle
Identification
dénomination
perle
n° inventaire
935.16.32 (1-168)
Domaine
costume - accessoires du costume, commerce - économie - finances, mémoire de l'esclavage
Auteur(s)
Datation
18e siècle -
1700 - 1799
dimensions
Diamètre : 0.5 cm (perles plus petites)Hauteur : 0.4 cm (perles plus petites)Diamètre : 3.9 cm (perles plus grandes)Hauteur : 4.8 cm (perles plus grandes)Poids : 0.7 Kg ((1-86))
matériaux et techniques
Verre (coloré)
Contexte
description
Echantillon de 168 perles de pacotille en usage comme monnaie en Afrique. Ces perles proviennent du Congo. La cargaison de traite est d'une composition variée. Elle regroupe des marchandises à forte valeur ajoutée, qui constituent l'essentiel du chargement et forment ce que l'on appelle "le grand paquet". Il s'agit essentiellement des textiles. Le "petit paquet" constitué des armes, de la poudre, du métal... occupe le second rang. A ces deux ensembles viennent s'ajouter les marchandises de pacotille, dont le terme vient de l'espagnol "pacotilla" (paquet). Ces objets, bijoux, miroirs, coquillages..., souvent destinés à la parure, sont exempts de fret par l'armateur et viennent soutenir les négociations au moment de l'achat des personnes mises en esclavage. Ils ne constituent jamais l'essentiel de l'échange et ne doivent pas être envisagés de manière péjorative, comme des objets de faible valeur ou de médiocre qualité. A l'image de ce collier, certains de ces bijoux sont relativement élaborés, les perles de verre étant particulièrement appréciées en Afrique.
cartel
PERLES EN VERRE COLORÉ 18e siècle
mots-clés
Traite des êtres humains / Achat d'esclaves / Campagne de traite atlantique / Cargaison de navire / Bijou
lieu(x) représenté(s)
Afrique / Côtes africaines / République du Congo (Brazzaville)