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titre
Le percement de l'oreille
dénomination
Tableau

Identification

titre
Le percement de l'oreille
dénomination
Tableau
n° inventaire
2006.16.1
Domaine
peinture, mémoire de l'esclavage
Auteur(s)
Anonyme
Datation
1ère moitié du 18e siècle -
Vers 1735
dimensions
Hauteur : 92 cm (oeuvre sur châssis)
Largeur : 73 cm (oeuvre sur châssis)
Hauteur : 109.7 cm (cadre)
Largeur : 91 cm (cadre)
Profondeur : 5.5 cm (cadre + châssis)
matériaux et techniques
Huile, toile

Contexte

description
Une jeune femme s'apprête à percer l'oreille d'un enfant réduit en esclavage. Dans cette oeuvre, la domination de la femme européenne sur l'enfant créole est rendue physiquement et symboliquement. L'action qui consiste à percer l'oreille du jeune garçon afin de lui poser un bijou qui achèvera de mettre en adéquation son statut et son apparence physique remplit les deux conditions. La composition de l'oeuvre elle-même établit une relation évidente de "dominant" et de "dominé" entre les deux personnages, malgré la proximité physique des individus, qui révèle, de manière contradictoire, une sorte d'intimité. Le tableau pourrait être attribué à Antoine Pesne (1683-1757) (ou son entourage) ou bien à Jean-François de Troy (1679-1752).
sujet representé
Il s'agit du portrait d'une jeune femme tenant sur ses genoux la tête de son serviteur noir portant un habit de livrée et son collier de servitude, afin de lui percer l'oreille.
cartel
LE PERCEMENT DE L’OREILLE
À Nantes, les personnes mises en esclavage n’ont jamais représenté plus de 1 % des habitants. D’une manière générale, il s’agit pour les deux-tiers d’hommes jeunes, le plus souvent nés dans les colonies. Les déclarations établies au moment de leur entrée sur le territoire révèlent une forte propension à l’apprentissage de métiers directement utiles au système colonial. Dans le premier port négrier de France, les « esclaves domestiques » sont donc relativement peu nombreux, constituant seulement 35 % de l’ensemble. Parmi eux, on compte autant d’hommes que de femmes. Leur jeunesse est souvent un élément révélateur des mentalités de l’époque, les propriétaires estimant les personnes jeunes particulièrement dociles.
Anonyme
Huile sur toile
Vers 1735
mots-clés
Traite des êtres humains / Personne vivant en esclavage / Propriétaire de personne vivant en esclavage

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copyright notice
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes