Les Collections du Musée d'Histoire de Nantes

Après l’impression sur métal, le fer-blanc est découpé pour former la boîte. Puis, les deux fonds et le côté sont soudés par un ferblantier expérimenté qui peut fabriquer plus de 80 boîtes à l’heure. Avec la technique du sertissage, la mécanisation apparaît à la fin du 19e siècle et l’usage des sertisseuses se généralise vers 1910. Avant fermeture, la boîte est remplie. Exécuté manuellement au début, ce travail est également mécanisé vers 1900. Seules les sardines, plus fragiles, sont toujours mises en boîtes à la main. Les boîtes sont ensuite stérilisées dans les autoclaves. Les conserveurs innovent pour faciliter son ouverture. À la fin du 19e siècle, Riom met au point l’ouverture à languette sur le côté. Arsène Saupiquet invente en 1900 l’ouverture à décollage : à l’aide d’une clé, on enroule le couvercle sur lui-même. L’ouverture facile avec un anneau fixé au couvercle voit le jour au cours des années 1980. Aujourd’hui encore, une boîte totalement sertie ne s’ouvre qu’à l’aide d’un ouvre-boîte.