Les Collections du Musée d'Histoire de Nantes

Membre de l’Union des femmes de France, organisme né d’une scission au sein de la Croix-Rouge française en 1881, Suzanne Bodin se porte au secours des blessés dès les premiers jours du conflit. Attachée au centre de soins installé au lycée de jeunes filles de Nantes, le futur lycée Guist’hau, elle participe activement à la rééducation des blessés. Ceux-ci, pour retrouver leur dextérité, réalisent de petits travaux manuels, tels des macramés. Veuve en 1919, Suzanne Bodin continua à soutenir les malades et les plus faibles. Elle organisa notamment pendant l’entre-deux-guerres une tombola au bénéfice de la lutte contre la tuberculose, dont la renommée dépassa les frontières nationales.