Les Collections du Musée d'Histoire de Nantes

Cet avis annonce l’exécution de cinquante otages et la prévision d’exécution de cinquante autres si les coupables de la mort du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, le 20 octobre 1941 ne sont pas arrêtés. Hitler, rapidement averti de l’attentat contre Karl Hotz, exige l’exécution de 100 otages. Ce chiffre, ramené à 50 par le général von Stülpnagel (le commandant militaire en France occupée), consterne la population nantaise. De nombreuses intercessions auprès des autorités allemandes locales et parisiennes ont lieu. À Nantes, le maire incite l’évêque Villepelet à solliciter l’intervention de l’archevêque de Paris, Suhard, auprès de la Chancellerie, dans l’espoir que ce dernier puisse convaincre Berlin de revenir sur sa décision. Malheureusement, les intercessions n’empêchent pas l’exécution de 48 otages, fusillés entre le 20 et le 22 octobre 1941 au Mont-Valérien, à Nantes et à Châteaubriant.