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titre
L'Abolition de l'esclavage
dénomination
Eventail

Identification

titre
L'Abolition de l'esclavage
dénomination
Eventail
n° inventaire
2018.11.2
Domaine
costume - accessoires du costume, mémoire de l'esclavage
Auteur(s)
Datation
2e moitié du 18e siècle -
Après le 4 février 1794 (16 Pluviôse An 2) - Vers 1794
dimensions
Hauteur : 28 cm (au plus haut)
Largeur : 52.5 cm (au plus large)
Profondeur : 2 cm
matériaux et techniques
gouache (gravé, rehaut), papier (gravé, rehaut), Bois (gravé, rehaut)

Contexte

description
L'accessoire de mode qu'est l'éventail, au même titre que d'autres objets du quotidien, est, à la fin du 18e siècle, un objet de diffusion des principes révolutionnaires et de la cause abolitionniste. Sur cet éventail est représenté un homme se saisissant de l'arbre de la Liberté aux branches ornées de bonnets phrygiens. Un sans-culotte, déjà hissé sur les branches, lui tend la main pour l'aider. Au pied de l'arbre, une femme porte un enfant dans ses bras ; il tend les mains vers l'arbre. Cette illustration célèbre le décret du 4 février 1794 abolissant l'esclavage dans les colonies françaises. A droite de la composition sont retranscrites les paroles de la chanson "La Liberté des Nègres" rédigée par Antoine-Pierre-Augustin de Piis (1755-1832), un descendant de colon installé à Saint-Domingue dans les jours qui suivirent le décret. A gauche, les paroles d'un cantique dont l'auteur est inconnu.
sujet representé
Un homme noir saisit une branche d'un arbre dans lequel est perché un homme blanc coiffé d'un bonné phrygien. Sur les branches de l'arbre sont accrochés des bonnets phrygiens. Au pied de l'arbre, une femme agenouillée tient un enfant dans ses bras. Au second plan, des habitations sur une colline.
cartel
ÉVENTAIL
Au nom des grands principes révolutionnaires, certains objets du quotidien deviennent des objets de diffusion de la cause abolitionniste. Cet éventail célèbre, sans doute dès sa publication, le décret de 1794. Les paroles de la chanson « La Liberté des Nègres » y sont inscrites. Ce chant fut rédigé par Antoine-Pierre-Augustin de Piis, un descendant de colon installé à Saint-Domingue dans les jours qui suivirent le décret. Ainsi on peut lire : « Le savez-vous, républicains / Quel sort était le sort du Nègre / Qu’à son rang parmi les humains / Un décret nouveau réintègre ! / Il était esclave en naissant / Puni de mort pour un seul geste / On vendait jusqu’à son enfant / Le sucre était teint de son sang / Ah ! Daignez m’épargner le reste. (Bis) »
Vers 1794
mots-clés
Accessoire de costume / Abolition de l'esclavage / Traite des êtres humains / Personne vivant en esclavage / Chanson
Mots-clés (personne)
Piis (de), Pierre-Antoine-Augustin - 17 septembre 1755 - Paris - 22 mai 1832 - Paris

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copyright notice
© Château des ducs de Bretagne – Musée d’histoire de Nantes